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Transformation digitale ou la porte ouverte à de nouvelles valeurs d’entreprise
Co-construction, intelligence collective, droit à l’erreur… l’entreprise est aujourd’hui prise d’assaut par de nouveaux termes illustrant de nouvelles postures, de nouvelles pratiques mais aussi de nouvelles valeurs. Des évolutions qui sont à la fois intrinsèquement liées à la transformation numérique des entreprises mais qui la poussent également. Au-delà d’une transformation technologique, il s’agit également d’une transformation du travail.
L’union fait la force
Je co-construis, nous co-créons, ils co-conceptionnent… l’avalanche des « co » s’est abattue sur l’entreprise. Un préfixe qui image la mutation en cours dans les méthodes de travail, celle du collaboratif. Rendu possible grâce aux outils collaboratifs de plus en plus répandus et performants, ce changement de paradigme place aujourd’hui l’intelligence collective comme pilier de la transformation de l’entreprise.
Les salariés sont consultés et prennent une part active dans la détermination des outils de leur quotidien mais aussi dans la façon dont ils souhaitent les utiliser. S’il est assez simple de mettre en place cette approche de façon ponctuelle, tout l’enjeu est de la pérenniser comme nouveau mode de fonctionnement à l’échelle de toute l’entreprise. Y arriver, c’est libérer l’entreprise de ces process et de sa rigidité pour la rendre plus agile et plus innovante. Comme toute évolution de pratiques ou d’usages, il faut accompagner les collaborateurs dans l’adoption de cette nouvelle pratique.
Parfois on gagne, parfois on apprend
Aussi diffuse soit-elle, la transformation digitale relève de l’innovation et de l’expérimentation. En effet, il y a autant de façons et d’outils pour transformer une entreprise qu’il y a d’entreprises. Il n’existe donc pas de recette miracle fonctionnant à coup sûr ! En revanche, il est possible d’adopter une démarche qui maximise le potentiel de cette entreprise. L’approche devra être itérative, l’élaboration des projets menée en POC (Proof of Concept), leur déploiement se faire par projet pilote avant d’être passé à l’échelle et surtout l’erreur devra être acceptée et assumée !
Le droit à l’erreur fait indéniablement partie de la transformation numérique d’une entreprise et il ne doit pas être renié ou négligé. Une notion qui peut être difficile à faire accepter dans certaines structures mais qui est pourtant inhérente à tout processus de création. C’est lui qui permettra d’avoir l’audace nécessaire pour continuer à stimuler l’innovation et à la pousser la plus loin possible.
Le contrat de confiance
Donner la parole aux collaborateurs, leur permettre d’être acteurs de leur avenir, de créer, d’innover, de tester, de se tromper est sans conteste un changement d’état d’esprit au sein de l’entreprise. Un changement qui implique nécessairement une confiance et une transparence accrue. Là aussi, ce concept est assez éloigné des pratiques habituelles des entreprises françaises. Et pourtant, cette nouvelle approche est un véritable un contrat win-win.
Ainsi, du côté du collaborateur, celui-ci gagne en autonomie et en responsabilité, quant au manager, il ne supervise plus, il accompagne. Finalement en bout de chaîne, l’entreprise accroit naturellement son potentiel d’innovation. Certaines structures, à l’image de Chronoflex, poussent encore plus loin le l’expérimentation et se lancent dans l’entreprise libérée.
Ces nouvelles approches du travail en entreprise peuvent paraître quelque peu burlesques lorsque qu’on les met au regard des pratiques qui ont eu court ces dernières décennies. Pourtant, elles illustrent et remplissent parfaitement les besoins des différentes partie-prenantes de l’entreprise, qu’il s’agisse des collaborateurs, de la compétitivité même de l’entreprise ou encore de son attrait en termes de marque employeur.